The Brian Jonewstown Massacre

Controversé du fait d'un contenu à l'image de son leader, Anton Newcombe, instable, le dernier BJM est pourtant, selon moi, une pure merveille. Entre expérimentations en tous genres et shoegaze bien flou, un must de rock foutraque et éclaté.

The Brian Jonestown Massacre-This is the one thing we did not
The Brian Jonestown Massacre-One

We Are ENFANT TERRIBLE

Entre électro et power-pop, giclées rock et séquences irrésistiblement groovy, Enfant Terrible et l'émoustillante Clo au chant. On en a une belle série comme ça en France, de I Am Un Chien à Cristal Palace en passant par Mensch dont fait partie la très douée Vale Poher...
Deux tubes en cadeau, et c'est marre.


Enfant Terrible - Snap dragon
Enfant Terrible - Lobster quadrille

The Hot Rats...le complément idéal à Supergrass

The Hot Rats, soit Gaz Coombes et Danny Goffey, deux membres de Supergrass, ça doit suffire à produire quelque chose d'un tant soi peu potable. Les deux boys font mieux que cela et, en s'appuyant sur une super série de reprises de goûts (Sex Pistols, Gang of Four, The Cure, Beastie Boys, Costello, Bowie...), aidés par Nigel Godrich, livrent un album, Turns Ons, qui va nous rendre l'attente du prochain Supergrass bien plus supportable.
En cadeau, trois de ces covers frappés du sceau de la classe toute british de ces énergumènes...

The Hot Rats-Damaged Goods
The Hot Rats-Pump it up
The Hot Rats-Queen bitch

Forever dull...

1993; année musicale parfaite s'il en est, étant données le nombre de sorties sublimes qui ont eu alors lieu. Entre autres: Four-calendar Café, Black Tie White Noise, Coverdale-Page (éponyme, bien évidemment; mais quel disque!!!)... Pourtant, le grand fantasme sonore viendra de Cincinnati, alors que The Afghan Whigs sort ce qui peut être considéré comme son troisième album, Gentlemen; le chef-d'oeuvre du groupe, fabuleux diptyque complété peu de temps après par l'aérien et noir Black Love (pas vraiment jovial, comme son titre l'indique, donc...).

Forte de son expérience assez éphémère dans l'écurie Sub-Pop, la bande de Greg Dulli se décide à renforcer ces guitares déjà incisives et affutées entendues dans le précédent Congregation, prémice d'un chaos annoncé. Comme si le groupe avait décidé de rendre encore plus corrosives des sonorités déjà fracassantes, âpres, douloureuses. Tout ici, des batteries aux basses, mais surtout cette voix souvent proche de la fausseté (sans pour autant déranger le moins du monde), déraille, quitte les sentiers battus du rock, prend des chemins de traverses défoncés et boueux. Alors l'auditeur tombe, s'écorche, se relève et se remet à courir, titube, mais avance encore et toujours, dents et poings serrés. La douleur de ce disque est palpable, sourde, violente; la limite entre dépression et révolte n'existe plus. De ces guitares tranchantes et aiguës, de ces cordes vocales usées par l'alcool et les drogues douces-amères, l'ambiance devient pourpre et lumineuse, éreintante et dramatique, romantique et furieusement palpitante (autant que le coeur puisse tenir), dont la chanson "Debonair" reste à jamais le point culminant, le sommet jamais atteint depuis, mais toujours envié.

Gentlemen, disque de la rupture et de la rébellion musicale; OVNI musical inégalable, dans lequel chaque détail est ciselé jusqu'à la blessure. L'inévitable rayon noir du rock US...

The Afghan Whigs - Debonair
The Afghan Whigs - Fountain And Fairfax
The Afghan Whigs - When We Two Parted

Rinôçérôse, l'électro-rock "from Montpellier"

Sorte de "dream-team" de l'électro, jugez donc de ce line-up de folie:
Patrice "Patou" Carrié (bass), Jean-Philippe Freu (guitar), Florian Brinker (guitar), Frédéric Pace (drums), Johnny Palumbo (programming). Guest singers : Ninja, Anna Muchin, Jessie Chaton, Mark Gardener, Bnann, Luke Paterson, Dominique Keagan, Nuutti Kataja. Producers : Johnny Palumbo, Shakedown, The Bloody Beetroots, Jagz Kooner. Rinôcèrôse et ses titres dansants et explosifs, dont nous vous offrons deux exemples détonnants.

Rinôçérôse-Stop it
Rinôçérôse-Cubicle