Duo américain, Tamaryn nous ramène avec cet album shoegaze/dream pop de toute beauté en terres 90's, et évoque un My Bloody Valentine débridé, plus enclin à se "lâcher" qu'à opter pour les rythmes neurasthéniques qui jonchent le fabuleux Loveless. En neuf titres à la fois noisy et mélodiques, flous et distincts de par la netteté de leur son, les ressortissants de San Francisco, paire composé d'un homme et d'une femme au look d'obédience gothique, se révèlent au monde musical et nous baladent entre rêverie sonique éthérée et plages plus compactes, plus
vives, trouvant de plus un bel équilibre entre les deux tendances.
De Waves, morceau introductif façon Cocteau Twins, cold mais pas dans l'excès, à un Mild confusion massif et saccadé, Tamaryn impose son univers prenant, qui passe aussi par des morceaux lents, qui se déploient paresseusement (Choirs of winter, Haze of interior), ou alertes comme l'excellent Love fade ou le chant féminin drapé dans des nappes de guitares brouillonnes donne sa pleine mesure, ce qu'on remarque d'ailleurs sur l'intégralité de ce Waves de qualité.
La cohésion est affirmée et les effets de guitare, récurrents (Sandstone), ajoutent au charme de l'ensemble, qui fait aussi preuve de finesse dans ses sonorités, de sensibilité dans les vocaux (Coral flower), et d'autant de douceur que d'allant sonore.
De surcroît, les élans poppy aériens décelables entre autres sur Dawning étoffent un tableau certes souvent shoegaze, matiné de dream-pop, mais élaboré avec tellement de panache, avec un cachet si affirmé, si envoûtant, qu'on se laisse facilement prendre au jeu de ce groupe dont les influences, à défaut de ne plus être perceptibles, sont ici remarquablement réinvesties. Et quand arrive Cascades, le morceau le plus court, à la fois céleste et offensif, de l'opus, on succombe de façon définitive à ce chant de sirène que pervertissent ou enjolivent, c'est selon, les guitares de son acolyte.
Une des belles surprises, donc, actuelles, et un album forcément indispensable à ceux, nombreux, qui font partie des nostalgiques de l'ère MBV/Ride/Pale Saints etc....
________________________________________________vives, trouvant de plus un bel équilibre entre les deux tendances.
De Waves, morceau introductif façon Cocteau Twins, cold mais pas dans l'excès, à un Mild confusion massif et saccadé, Tamaryn impose son univers prenant, qui passe aussi par des morceaux lents, qui se déploient paresseusement (Choirs of winter, Haze of interior), ou alertes comme l'excellent Love fade ou le chant féminin drapé dans des nappes de guitares brouillonnes donne sa pleine mesure, ce qu'on remarque d'ailleurs sur l'intégralité de ce Waves de qualité.
La cohésion est affirmée et les effets de guitare, récurrents (Sandstone), ajoutent au charme de l'ensemble, qui fait aussi preuve de finesse dans ses sonorités, de sensibilité dans les vocaux (Coral flower), et d'autant de douceur que d'allant sonore.
De surcroît, les élans poppy aériens décelables entre autres sur Dawning étoffent un tableau certes souvent shoegaze, matiné de dream-pop, mais élaboré avec tellement de panache, avec un cachet si affirmé, si envoûtant, qu'on se laisse facilement prendre au jeu de ce groupe dont les influences, à défaut de ne plus être perceptibles, sont ici remarquablement réinvesties. Et quand arrive Cascades, le morceau le plus court, à la fois céleste et offensif, de l'opus, on succombe de façon définitive à ce chant de sirène que pervertissent ou enjolivent, c'est selon, les guitares de son acolyte.
Une des belles surprises, donc, actuelles, et un album forcément indispensable à ceux, nombreux, qui font partie des nostalgiques de l'ère MBV/Ride/Pale Saints etc....
TRACKLISTING:
Side A
The Waves
Choirs of Winter
Love Fade
Haze Interior
Side B
Sandstone
Coral Flower
Dawning
Cascades
Le Myspace de Tamaryn
Mild Confusion