"Subterranean Homesick Blues"; on the road


Mars 1965, Dylan commence à s'enfoncer dans une éléctrifisation de ses neurones, son folk prend une légère tournure rock'n'roll, le son devient plus incisif. Une grande partie de ses petits lécheurs beatkniks sont furieux du changement radical qu'a prit Dylan. Fuck fuck, Dylan fait évoluer sa musique avec son esprit, ses contradictions, ses envies; les autres fanatiques pourront attendre.
 "Subterranean Homesick Blues" parle de tout, de rien, de vie, de mort; Ginsberg circule en fond, Boby fait défiler des pancartes, nous vivons quelque part. Les reprises de ce chef d'oeuvre de road song sont déplorables:  Celle des Red Hot est à gerber une montagne sur le cul d'une feuille (C'est vrai que c'est les Red Hot en même temps...) celle des Slumcats à se pendre avec deux ou trois cordes de gratte cisaillée; et même celle des Walkmen, qui forment un langoureux groupe de folk rock insolent est à s'enfoncer la tête dans le buisson. La reprise blues rock d'Harry Nilsson est plutôt sympa; mais pas de quoi s'allumer six pt.
On reste donc sur Dylan & simplement Dylan; sans sous entendu, on en mange du papier.

Bob Dylan - Subterranean Homesick Blues

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