Bosque Brown, oubliée derrière l'arbre qui cachait l'amérique

C'est la fin de l'année, l'heure des bilans, des listes, des contacts, des mensonges, des prévisions, des bonnes résolutions, des constats, des calculs. 2009, année brute et saccagée, violentée par des déchirures sonores vicieuses et du décoffrage ingénieux. Il est temps de couler sous la neige, de se laisser voguer sur cette douceur d'hiver sans sombrer entre les murmures agaçants de la rebelle fille rebelle de Gainsbourg. Mais plutôt virer vers l'amie mystique & reposante Mara Lee Miller, qui a parfaitement nommé son groupe Bosque Brown, nom d'un fleuve Texan d'où elle est originaire. Un melting pot d'influences souillées, du blues, du gospel, de l'americana, de la country, du folk (si le folk veut encore signifier quelque chose aujourd'hui). On s'enfonce jusqu'au cou dans ce doux marasme, ces délicieuses ambiances de cheval hippie fumé, de fausse bouse de vache et de guitares verdâtres recouvertes de mousse, dans une clarté impeccable.

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